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En pré­pa­ra­tion aux éventuelles cat­a­stro­phes naturelles et urgences human­i­taires ain­si que pour répon­dre aux besoins human­i­taires crois­sants dans le con­texte des crises pro­longées, le Lux­em­bourg réserve env­i­ron 75 % de son bud­get human­i­taire aux urgences. L’allocation de cette aide se fait selon les besoins et en accor­dant une atten­tion par­ti­c­ulière aux per­son­nes les plus vul­nérables, en ten­ant notam­ment compte de plusieurs indi­ca­teurs tels que la clas­si­fi­ca­tion des crises human­i­taires, les indices de ges­tion des risques (INFORM) ain­si que les indi­ca­teurs pour les crises oubliées pub­liés par ECHO et OCHA. En 2020, 8.150.000 mil­lions d’euros ont été alloués pour répon­dre à des urgences human­i­taires dans le monde entier.

Compte tenu de la com­plex­ité des crises et de la dégra­da­tion de la sit­u­a­tion human­i­taire, le Sahel est resté en 2020 la région pri­or­i­taire de l’action human­i­taire lux­em­bour­geoise. Ain­si, le Lux­em­bourg a soutenu les répons­es human­i­taires au Burk­i­na Faso, au Mali, au Niger à hau­teur d’environ 8.858.000 euros. Le Lux­em­bourg a égale­ment con­tin­ué à assur­er une réponse human­i­taire à la crise en Syrie et à l’impact de ce con­flit pro­longé sur la région, à la crise des réfugiés Rohingyas au Bangladesh ain­si qu’au con­flit au Yémen qui rav­age le pays depuis 2014. Par ailleurs, face à une nou­velle ère de vul­néra­bil­ité mon­di­ale, la réponse human­i­taire lux­em­bour­geoise en 2020 a englobé un nom­bre d’autres con­textes frag­iles et com­plex­es, y com­pris le Soudan du Sud, le Soudan, la Soma­lie, l’Ethiopie, la République démoc­ra­tique du Con­go, la République cen­trafricaine, l’Iraq, les Ter­ri­toires pales­tiniens occupés, l’Ukraine, l’Afghanistan et la Colom­bie. Finale­ment, sur le plan human­i­taire, l’année 2020 a été mar­quée non seule­ment par la crise liée à la COVID-19 mais égale­ment par inter alia l’explosion du port de Bey­routh au Liban, l’intensification du con­flit dans le Haut-Karabagh, l’impact désas­treux des oura­gans Eta et Iota en Amérique cen­trale, et l’émergence d’un nou­veau con­flit dans la région du Tigré en Ethiopie. La mise en œuvre de l’assistance human­i­taire d’urgence dans ces pays et régions a été réal­isée moyen­nant des con­tri­bu­tions aux agences onusi­ennes, au CICR et à la Fédéra­tion inter­na­tionale des sociétés de la Croix-Rouge et Crois­sant-Rouge (FICR), ain­si que des pro­jets d’ONG lux­em­bour­geois­es et internationales.

A part les con­tri­bu­tions finan­cières, le min­istère a égale­ment fourni des con­tri­bu­tions en nature, notam­ment à tra­vers emer​gency​.lu, ain­si qu’une assis­tance tech­nique par le biais d’experts. Dans ce con­texte, suite à l’explosion sur­v­enue au port de Bey­routh au mois d’août 2020, un col­lab­o­ra­teur de la Direc­tion de la coopéra­tion et de l’action human­i­taire a été dépêché au Liban dans le cadre de la mis­sion d’experts pour l’évaluation et la coor­di­na­tion en cas de cat­a­stro­phe et d’urgence (UNDAC) pour con­tribuer aux efforts de coor­di­na­tion des sou­tiens et sec­ours nationaux et internationaux.