En navigant sur notre site internet, vous acceptez notre politique de confidentialité. En savoir plus.

skip_to_content

Dans cette optique, la Coopération luxembourgeoise continue de s’engager fermement de lutter contre toute forme de discrimination et d’inégalités persistantes. Ces éléments font également partie des priorités que le Luxembourg s’est fixées dans le cadre de son mandat au Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour la période 2022-2024.

Surtout dans des contextes fragiles et conflictuelles, les femmes et les filles continuent de souffrir de manière disproportionnelle de l’exclusion politique, sociale et économique. Afin de surmonter les multiples inégalités auxquelles les femmes et filles sont encore confrontées, le ministère des Affaires étrangères et européennes continue à s’engager pour attaquer les raisons systémiques qui sont à l’origine de ces obstacles. En particulier, en ces temps difficiles marqués par une pandémie multidimensionnelle sans précédent, il est crucial que les droits des femmes, y compris leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, soient protégés de manière durable. Une manière pour assurer ceci est la fourniture et l’accès à une couverture sanitaire universelle non discriminatoire avec une attention particulière sur les femmes et les filles.

La mise en œuvre cohérente de la dimension du genre est au cœur de la Coopération luxembourgeoise et constitue une des stratégies dans l’atteinte d’un développement durable pour tous.

Au lieu de se demander pourquoi la dimension genre est une condition dans la lutte contre la pauvreté dans nos pays partenaires, la Coopération luxembourgeoise se concentre sur la question comment cette dimension pourrait être intégrée de manière systématique dans la politique de développement. Il s’agit de traduire cette dimension dans des mesures concrètes, et ceci aussi bien dans notre politique qu’au niveau institutionnel et programmatique avec nos différents partenaires.

Après avoir lancé la nouvelle stratégie de coopération en matière de genre en 2021, qui prévoit une approche transformative de l’égalité des genres dans tous les portefeuilles, la prochaine étape consiste dans l’élaboration du plan d’action interne pour garantir la mise en œuvre des directives théoriques. Afin de soutenir les différents acteurs dans la mise en œuvre de la nouvelle stratégie transversale et de répondre ainsi au « comment », la Coopération luxembourgeoise est actuellement en cours d’élaborer des outils concrets.

Dans le cadre du « Forum Génération Égalité », organisé par la France et le Mexique en 2021, le Luxembourg a pris des engagements concrets pour l’action de coalition, intitulée la « Liberté à disposer de son corps et la santé et les droits sexuels et reproductifs », afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des genres, tant au niveau national qu’international. Le Luxembourg est également un membre catalyseur du Pacte sur les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire.

En Afrique subsaharienne, la Coopération luxembourgeoise a continué à soutenir l’accès à l’éducation et aux droits en matière de santé, ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles, par le biais de sa contribution à l’initiative Education Plus. L’objectif de cette initiative est de réduire le taux d’infection du VIH chez les filles en créant un environnement d’apprentissage sûr qui leur permets d’achever leurs études secondaires.

Les ONG continuent à activement mettre en œuvre la stratégie genre - après la finalisation de la Charte sur la prévention et la lutte contre le harcèlement et l’exploitation sexuelles, deux formations en ligne ont été organisées au sujet de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail en octobre et novembre 2021. Sur la base de ces formations, un guide sera développé afin de faciliter sa mise en œuvre.

Dans le cadre de l’élaboration du nouveau programme quinquennal au Laos, différentes directives thématiques ont été élaborées en collaboration avec le gouvernement local afin de décliner, par exemple, la thématique des droits humains et du genre dans le contexte spécifique du Laos. Cela offre un cadre de référence solide pour la mise en œuvre de la dimension de genre dans l’ensemble du nouveau programme quinquennal au Laos.

De manière générale, le Luxembourg est toujours prêt à adopter une approche de partenariat avec l’intégration de tous les partenaires et une approche de partenariat multipartite. L’objectif est de développer des programmes ciblés sur la promotion des droits humains, l’égalité des genres et la lutte contre toutes les formes de violence sexuelle et sexiste, y compris la mutilation génitale féminine.