Mali

Les amé­nage­ments hydroa­gri­coles de 510 ha dans la plaine de San Ouest (région de Ségou) ont notam­ment bien avancé, et une mise en exploita­tion des par­celles est prévue pour 2021. Ces travaux devraient per­me­t­tre d’augmenter la disponi­bil­ité de ter­res agri­coles de plus de 1.900 exploitants et faciliter l’accès à la sécu­rité ali­men­taire et nutri­tion­nelle de près de 9.500 bénéficiaires. 

Avec l’appui de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise, 174 appren­tis (sur 180 en appren­tis­sage) ont pu être cer­ti­fiés par la Direc­tion régionale de Gao et de Kidal suite à leur for­ma­tion par des maîtres-arti­sans. Les dis­posi­tifs régionaux en place prévoient la for­ma­tion et l’équipement de ces maîtres-arti­sans afin de dévelop­per leurs capac­ités et accroître les chances de suc­cès pour les appren­tis qui béné­fi­cient égale­ment d’une dota­tion en petits équipements en fonc­tion des dif­férents domaines d’apprentissage (l’électricité-bâtiment, la menuis­erie-bois, la trans­for­ma­tion agroal­i­men­taire, le maraîchage, l’embouche, la pis­ci­cul­ture et la répa­ra­tion de motopom­pes). Dans la région de Ségou, le Con­seil région­al a par ailleurs délivré des for­ma­tions ini­tiales qual­i­fi­antes à 1.060 apprenants et a pu achev­er la for­ma­tion par appren­tis­sage pour 2.991 appren­tis (avec un taux de réus­site de 94,56%) ain­si qu’octroyer 590 prêts à des primo-entrepreneurs. 

L’appui lux­em­bour­geois a égale­ment per­mis de con­solid­er les acquis du pro­gramme d’ONU Femmes qui vise à amélior­er l’accès des femmes aux moyens de pro­duc­tion pour une agri­cul­ture résiliente aux change­ments cli­ma­tiques et qui a, entre autres, assuré en 2020 l’accès de 2.905 femmes à 87 ha de terre et le ren­force­ment de com­pé­tences en matière de pra­tiques agri­coles durables de 10.764 bénéficiaires.

En out­re, neuf ONG lux­em­bour­geois­es (Car­i­tas, Croix-Rouge lux­em­bour­geoise, ECPAT, Fon­da­tion Partage, Fon­da­tion Raoul Follereau, Hand­i­cap Inter­na­tion­al, SOS Vil­lages d’Enfants, SOS Faim et SOS Sahel) ont mené des pro­jets en 2020 au Mali dans les secteurs de la san­té, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation et de la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle, du développe­ment rur­al et agri­cole, de l’aide d’urgence ain­si que de l’élimination de la vio­lence à l’égard des femmes.

Les développe­ments au niveau poli­tique ont cepen­dant empêché la sig­na­ture du prochain PIC qui devait cou­vrir la péri­ode de 2021 à 2025. Pour répon­dre à ces défis, une stratégie de tran­si­tion de la coopéra­tion au développe­ment avec le Mali a été élaborée pour struc­tur­er les rela­tions de coopéra­tion durant la phase de transition.