En navigant sur notre site internet, vous acceptez notre politique de confidentialité. En savoir plus.

skip_to_content

Introduction

Dès ses débuts en 2001, la coopération bilatérale entre le Luxembourg et la Mongolie s’est concentrée sur le renforcement des services de cardiologie en appliquant des solutions de télémédecine et des services dans le domaine de la santé cardiovasculaire, tant au niveau central que dans les provinces. Ces interventions ont pour objectif de soutenir la Mongolie dans le traitement des maladies cardiovasculaires, qui continuent à être la cause principale de mortalité dans le pays. Depuis 2012, le projet a atteint une couverture nationale.

Lire plus

D’un autre côté, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise sou­tient le volet de la san­té mater­nelle et infan­tile en Mon­golie depuis 2007 par l’intermédiaire du Fonds des Nations unies pour la Pop­u­la­tion (UNF­PA). Les dis­cus­sions ont été lancées avec les autorités mon­goles, pour iden­ti­fi­er ensem­ble les appuis futurs du Lux­em­bourg dans ces deux domaines.

En rai­son de la pandémie de la Covid-19 et, 
plus par­ti­c­ulière­ment, de la fer­me­ture des fron­tières depuis fin jan­vi­er 2020, l’exécution du pro­gramme a été forte­ment impactée, ce qui a mené à une pro­lon­ga­tion d’un an pour reporter les activ­ités non réal­isées du pro­jet à 2021

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19 en Mon­golie, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a soutenu deux inter­ven­tions depuis juin 2020, se chiffrant à hau­teur de 345.000 euros et 486.200 euros respectivement. 

La pre­mière con­tri­bu­tion a per­mis de répon­dre pos­i­tive­ment à une requête du Fonds des Nations unies pour la Pop­u­la­tion (UNF­PA) afin de ren­forcer les capac­ités de ser­vices de san­té mater­nelle à tra­vers la four­ni­ture de ser­vices vitaux inin­ter­rom­pus aux futures mères, à Oulan-Bator et dans qua­tre provinces frontal­ières. En out­re, le pro­jet a visé à pro­téger la sécu­rité et la dig­nité des femmes et des jeunes filles en quar­an­taine, y com­pris les prestataires de soins de santé. 

La deux­ième con­tri­bu­tion a été lancée en col­lab­o­ra­tion avec LuxDev, avec l’objectif de ren­forcer les capac­ités des ser­vices car­dio­vas­cu­laires dans le cadre de la lutte con­tre la Covid-19 en met­tant à dis­po­si­tion dif­férents types d’équipements bio­médi­caux et de pro­tec­tions essen­tiels, pour prévenir la prop­a­ga­tion du virus et pour le traite­ment de patients Covid-19 atteints de mal­adies car­dio­vas­cu­laires sous-jacentes.

Enfin, en juil­let 2021, un autre pro­jet pro­posé par le UNF­PA d’un bud­get total de 600.000 USD a été accordé par la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise. Ce nou­veau pro­jet de tran­si­tion vise à assur­er la sauve­g­arde de la san­té et des droits mater­nels, sex­uels et repro­duc­tifs en Mon­golie et plus pré­cisé­ment dans la ville d’Oulan-Bator pen­dant la pandémie de la Covid-19 afin d’éviter une nou­velle aug­men­ta­tion du taux de mor­tal­ité mater­nelle et du nom­bre de grossess­es non-désirées.

En 2021 :

  • 534 patients sont désor­mais inscrits au pro­gramme d’insuffisance car­diaque, soit une aug­men­ta­tion de 13,6 % par rap­port à 2020. En out­re, le NCC, en col­lab­o­ra­tion avec d’autres parte­naires nationaux, a lancé une étude de pré­va­lence de l’insuffisance car­diaque en Mongolie.
  • Après deux ans de for­ma­tion académique à l’Université de Maas­tricht, un car­di­o­logue inter­ven­tion­nel est revenu au NCC et, avec son équipe, a intro­duit de nou­velles tech­nolo­gies de traite­ment pour la Mon­golie, notam­ment dans le traite­ment de l’arythmie, l’implantation de stim­u­la­teurs car­diaques et l’implantation de dis­posi­tifs intracardiaques.
  • 17 direc­tives et pro­to­coles clin­iques pour la ges­tion des mal­adies car­dio­vas­cu­laires ont été élaborés au niveau nation­al et sont désor­mais disponibles pour les médecins mongols.
  • Pen­dant la pandémie de la Covid-19, une ver­sion hybride du sys­tème de télémédecine MnCar­dio a été dévelop­pée et est prête à être util­isée pour la télé­com­mu­ni­ca­tion entre les médecins trai­tant les patients atteints de la Covid-19.
  • En 2021, les activ­ités de ren­force­ment des capac­ités et de préven­tion du pro­jet se sont pour­suiv­ies sous un for­mat numérique (webi­naires). Au total, 4.100 mem­bres du per­son­nel médi­cal ont été for­més via une plate­forme éduca­tive en ligne.
  • Les deux grands événe­ments annuels, à savoir le sémi­naire d’hiver et la con­férence nationale sur les mal­adies car­dio­vas­cu­laires, ont été organ­isés entière­ment sous forme numérique en 2021 et ont rassem­blé plus de 1.900 participants.
  • En rai­son de la pandémie de la Covid-19, le nom­bre total de chirur­gies à cœur ouvert réal­isées au NCC s’est réduit de 178 (en 2020) à 149 en 2021. Comme aucun sou­tien chirur­gi­cal externe ni aucune mis­sion de for­ma­tion sur place n’ont été effec­tués en 2021, ces chirur­gies ont été réal­isées de manière indépen­dante (sans sou­tien par des pairs) et sou­vent par de « jeunes » chirurgiens ayant moins de 20 ans d’expérience. Ain­si, 68 des 149 chirur­gies à cœur ouvert ont été réal­isées par ces jeunes chirurgiens qui assureront la relève d’ici quelques années.