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L’Afrique est au cœur de ces évolutions et il est largement reconnu que les technologies de l’information et de la communication (TIC) joueront un rôle fondamental pour ses populations en quête d’émergence.

La Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire a dans ce cadre formellement adhéré aux « 9 Principes pour un développement numérique », issus d’un dialogue concerté parmi les principaux acteurs numériques de la communauté internationale.

En 2021, la Coopération luxembourgeoise s’est engagée à mobiliser davantage les partenariats, approches et instruments innovants dans les domaines où le Luxembourg dispose d’un avantage comparatif spécifique, notamment dans le secteur des TIC. L’attention portée à la digitalisation au sein de la Coopération luxembourgeoise n’est pas nouvelle, mais le sujet a pris un nouvel élan ces dernières années. Ceci est en phase avec la volonté de la Commission européenne de faire du D4D une priorité des partenariats internationaux pour les années à venir.

Actuellement, la Coopération luxembourgeoise met en œuvre une quarantaine de projets dédiés au secteur numérique et des TIC. Les projets D4D ciblent surtout les services financiers numériques, les télécommunications, la télémédecine ou encore la cyber sécurité.

Parmi les collaborations entre la Coopération luxembourgeoise et les instituts de recherche du domaine du D4D, on peut notamment citer celui avec le Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT) de l’Université du Luxembourg, lancé fin 2020. Ce partenariat se matérialise notamment par le projet LuxWays, qui a pour objectif de former une cohorte d’experts ouest-africains en cyber sécurité en partenariat avec des universités du Burkina Faso et du Sénégal. Le ministère et le SnT visent à développer leur collaboration et de construire sur ces premiers développements prometteurs. Ainsi, LuxDev a été mandaté d’effectuer une étude qui explore la transposition du modèle de la recherche collaborative, qui fait converger les activités issues des besoins de recherche du secteur privé local avec les projets de recherche, pour ainsi créer une expertise de pointe résolument ancrée dans le tissu économique des pays partenaires de la région ouest-africaine. Dans le domaine de la cyber sécurité, il convient à noter qu’en 2021, le Luxembourg a rejoint le Global Forum on Cyber Expertise (GFCE). Cette plateforme multi-
acteurs a pour objectif le renforcement des capacités et d’expertise en matière de cyber sécurité. Ledit forum compte plus de 115 membres et partenaires, dont des gouvernements, des organisations internationales et autres acteurs de la société civile et du secteur privé, tout comme la communauté académique. L’idée est de renforcer les capacités mondiales en matière de cyber sécurité à travers un partage de connaissances, notamment par l’intermédiaire de groupes de travail, d’un portail de connaissances cyber, de sa fonction de centre d’échange d’informations mais aussi à travers d’initiatives pratiques. Le GFCE se veut une plateforme pragmatique, orientée vers l’action et flexible pour la collaboration internationale. Le Luxembourg est officiellement membre du GFCE depuis octobre 2021. Une telle adhésion permet aux représentants du Gouvernement luxembourgeois de prendre part aux échanges et de bénéficier ainsi des connaissances partagées dans le cadre de ce forum. Suite à cette adhésion, le Luxembourg a aussi profité d’envoyer une lettre de support au profit du Groupement d’intérêt économique (GIE) Cybersecurity for Development (Cyber4Dev), qui désire être reconnu comme partenaire par le GFCE, et dont la candidature nécessiterait un appui du Luxembourg en tant que membre du Global Forum on Cyber Expertise.

En outre, le Luxembourg a soutenu l’Estonie pour la deuxième fois dans l’organisation d’un hackathon. Née en 2020 d’une situation sanitaire difficile qui nécessitait des outils innovants pour endiguer la pandémie et éclairer les processus de décision des autorités, la deuxième édition de ce hackathon vise à nouveau à soutenir la recherche de solutions innovantes aux défis posés par la pandémie Covid-19.