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Pour ren­forcer effi­cace­ment l’égalité des gen­res, il faut tenir compte de l’intersection entre le genre et d’autres fac­teurs, tels que l’âge, l’origine eth­nique, la sit­u­a­tion socio-économique ou encore un éventuel hand­i­cap. Il est égale­ment pri­mor­dial de s’attaquer aux struc­tures dis­crim­i­na­toires, aux normes sociales et aux stéréo­types basés sur le genre qui sont les caus­es pro­fondes des iné­gal­ités entre les gen­res. L’action des femmes dans les sphères publiques et privées de la vie est cruciale. 

Depuis les engage­ments pris lors du « Forum Généra­tion Egal­ité » en juil­let 2021, le Lux­em­bourg a pu accom­plir des pro­grès tan­gi­bles. Au-delà des pris­es de posi­tion dans les fora inter­na­tionaux et européens, le Lux­em­bourg a mis en œuvre des mesures concrètes : 

Après avoir révisé sa stratégie de genre, la ren­dant résol­u­ment pro­gres­siste et adap­tée aux défis du monde d’aujourd’hui, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a dévelop­pé plusieurs out­ils opéra­tionnels et des fich­es sec­to­rielles pour assur­er son inté­gra­tion et prise en compte effec­tive dans la ges­tion de la pro­gram­ma­tion et du cycle de pro­jet de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise. Plus pré­cisé­ment, il s’agit d’équiper les dif­férents acteurs de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise avec les out­ils adéquats pour faciliter la mise en œuvre des dif­férentes activ­ités de coopéra­tion au développe­ment et d’action humanitaire.

La Coopéra­tion lux­em­bour­geoise con­tin­ue par ailleurs ses efforts pour dévelop­per des actions de préven­tion et de lutte con­tre toute forme de vio­lence sex­uelle et basée sur le genre avec l’ensemble de ses parte­naires, dont les ONGD lux­em­bour­geois­es à tra­vers l’amélioration de leur procé­dures internes pour la préven­tion, la détec­tion, le traite­ment et la pro­tec­tion con­tre tout type de vio­lences sex­uelles et basées sur le genre.

Avec ses parte­naires mul­ti­latéraux, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise pour­suit un nom­bre de parte­nar­i­ats qui tra­vail­lent directe­ment sur l’avancement de l’égalité des gen­res et l’autonomisation des femmes. En 2023, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a con­tin­ué son sou­tien financier aux ressources de base de l’ONU Femmes et du Fonds des Nations unies pour la pop­u­la­tion (FNU­AP), ain­si qu’aux fonds dédiés aux ques­tions de genre de l’UNICEF et du Pro­gramme des Nations unies pour le développe­ment (PNUD).

La Coopéra­tion lux­em­bour­geoise sou­tient égale­ment un nom­bre impor­tant d’initiatives qui rassem­blent plusieurs parte­naires onusiens afin de ren­forcer les droits de la femme dans dif­férents secteurs. Ain­si, l’initiative « Edu­ca­tion Plus », mise en œuvre par l’ONUSIDA, et co-dirigée par le FNU­AP, l’ONU Femmes, l’UNESCO, le PNUD, et l’UNICEF, a pour objec­tif de mobilis­er l’engagement poli­tique de haut niveau pour garan­tir l’accès à l’enseignement sec­ondaire aux jeunes filles, inclu­ant une édu­ca­tion sur la san­té et les droits sex­uels repro­duc­tifs. Ain­si, fin 2023, quinze pays africains (le Bénin, le Camer­oun, l’Eswatini, le Gabon, la Gam­bie, le Lesotho, le Malawi, le Sier­ra Leone, l’Afrique du Sud, l’Ouganda, le Séné­gal, la Tan­zanie, le Kenya, le Botswana et la Zam­bie) se sont engagés poli­tique­ment à adhér­er à l’initiative « Edu­ca­tion Plus ». De plus, l’appui au pro­gramme con­joint pour l’éradication des muti­la­tions géni­tales féminines de l’UNICEF et du FNU­AP con­tin­ue et, depuis 2022, le Lux­em­bourg finance le Pro­gramme de finance durable d’ONU Femmes, dont l’objectif est d’augmenter le vol­ume et la qual­ité du finance­ment pour l’égalité des genres. 

La Coopéra­tion lux­em­bour­geoise finance aus­si des inter­ven­tions, pro­jets et pro­grammes au niveau région­al et au niveau de pays spé­ci­fiques. En 2023, six nou­veaux pro­jets con­cer­nant l’égalité des gen­res ont été financés par le Lux­em­bourg, dont qua­tre avec le FNU­AP comme parte­naire prin­ci­pal et deux avec l’ONU Femmes. 

Ain­si, en Amérique cen­trale, le FNU­AP a pu lancer, grâce au sou­tien lux­em­bour­geois, un nou­veau pro­gramme région­al qui vise à réduire le nom­bre de grossess­es chez les ado­les­centes dans les com­mu­nautés afro-descen­dantes, créoles, gar­i­fu­nas et miski­tos de la région côtière d’Amérique cen­trale et des Caraïbes. La con­tri­bu­tion du Lux­em­bourg s’élève à 6 mil­lions d’euros pour la péri­ode 2023 – 2026

Au Brésil, le Lux­em­bourg a décidé de con­tin­uer son sou­tien aux efforts con­joints d’ONU Femmes, de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du FNU­AP pour lut­ter con­tre les iné­gal­ités et les vio­la­tions des droits humains aux­quelles les femmes et filles vénézuéli­ennes, migrantes, deman­deuses d’asile et réfugiées font face. La con­tri­bu­tion lux­em­bour­geoise de 1,5 mil­lions d’euros à la troisième phase de ce pro­gramme (20232025) per­me­t­tra aux trois agences de tra­vailler de manière con­certée sur l’intégration des droits humains et de l’égalité des gen­res dans la nou­velle généra­tion de poli­tiques publiques sur la migra­tion, l’asile et l’apatridie.

Au Bénin, le Lux­em­bourg appuie un pro­jet du FNU­AP qui vise à for­mer env­i­ron 740000 jeunes filles et garçons en matière de san­té sex­uelle et repro­duc­tive, d’autonomisation économique, de lead­er­ship et de par­tic­i­pa­tion et à soutenir l’écosystème insti­tu­tion­nel y lié. Avec un bud­get de 4,75 mil­lions d’euros pour la péri­ode de 2023 à 2025, le pro­jet espère encour­ager les jeunes à devenir de puis­sants agents de change­ment et de trans­for­ma­tion dans leurs communautés.

Avec une con­tri­bu­tion de 500000 euros pour la péri­ode de 2023 à 2025, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise s’engage égale­ment aux côtés d’ONU Femmes en Ethiopie pour soutenir le Gou­verne­ment éthiopi­en dans l’élaboration et l’adoption d’un plan d’action nation­al sur les femmes, la paix et la sécu­rité pour la mise en œuvre de la réso­lu­tion 1325 (2000) du Con­seil de sécu­rité des Nations unies.

Au Mali, le Lux­em­bourg con­tribue à hau­teur de 4,7 mil­lions d’euros à la for­ma­tion de 150 sages-femmes dans le cadre d’un pro­jet mis en œuvre par le FNU­AP (20232024). Les résul­tats escomp­tés du pro­jet sont d’assister 80000 accouche­ments, de ren­forcer les con­nais­sances de 300000 femmes en matière de san­té et de droits et de pren­dre en charge de manière holis­tique 1 000 cas de vio­ls et de VBG (vio­lence basée sur le genre). 

Au Burk­i­na Faso, le FNU­AP a lancé un nou­veau pro­jet visant à ren­forcer la résilience et la con­tri­bu­tion des femmes et des jeunes aux effets du change­ment cli­ma­tique. Le Lux­em­bourg sou­tient ce pro­jet avec une con­tri­bu­tion de 5 mil­lions d’euros pour la péri­ode de 2023 à 2025. Le pro­jet s’articule autour de trois axes : le ren­force­ment des capac­ités, le ren­force­ment de l’inclusion finan­cière des femmes et des jeunes et leur inser­tion socio-économique, et le ren­force­ment de l’autonomisation économique des femmes pour la préven­tion des VBG

En effet, la région de l’Afrique de l’Ouest affiche cer­tains des indi­ca­teurs de san­té les moins avancés au monde, en par­ti­c­uli­er en ce qui con­cerne la san­té et les droits sex­uels et repro­duc­tifs (SDSR). Ain­si, un nou­veau pro­gramme région­al d’un bud­get de 1,5 mil­lion d’euros a été lancé en 2023 avec la Fédéra­tion inter­na­tionale pour la plan­i­fi­ca­tion famil­iale (IPPF). Ce pro­jet vise à soutenir les parte­naires nationaux de l’IPPF dans la région de l’Afrique de l’Ouest, plus pré­cisé­ment au Séné­gal, au Burk­i­na Faso, au Cabo Verde et au Bénin, pour défendre et ren­forcer la SDSR des pop­u­la­tions les plus pau­vres et les plus défa­vorisées qui sont sou­vent mal desservies et privées de soins. 

En out­ré, au Séné­gal, le Lux­em­bourg con­tribue à hau­teur de 500000 euros pour la péri­ode 2022 – 2025 au finance­ment du pro­jet « VIMOS », qui est mis en œuvre par des acteurs de la société civile et axé sur la préven­tion des vio­lences sex­uelles et des muti­la­tions géni­tales féminines chez les jeunes femmes, ain­si que sur le développe­ment et le sou­tien de la prise en charge des victimes.

Par ailleurs, au Sahel, le Lux­em­bourg con­tin­ue son sou­tien à l’égalité des gen­res à tra­vers plusieurs pro­grammes dédiés (e.g., pro­jet « Illim­in » relatif à l’éducation et à la san­té sex­uelle et repro­duc­tive du FNU­AP au Niger ; pro­jet « Bris­er les bar­rières à l’éducation des filles au Niger » du Pro­gramme ali­men­taire mon­di­al (PAM) ; le pro­jet sous-région­al « FEVEIMPULSE » relatif à la san­té et la sen­si­bil­i­sa­tion sex­uelle et repro­duc­tive de ENDA San­té), ain­si que de manière trans­ver­sale à tra­vers tous ses engage­ments bilatéraux.

En Afghanistan, le pro­jet Thrive de l’ONG alle­mande KIRON Open High­er Edu­ca­tion per­met à des jeunes filles et des femmes afghanes d’accéder à des cours en ligne et de suiv­re des for­ma­tions en com­mer­cial­i­sa­tion, ain­si que des cours d’anglais, dans un but de pou­voir met­tre en place une petite entre­prise et d’accéder à une cer­taine indépen­dance finan­cière. Depuis novem­bre 2023, 50 femmes peu­vent béné­fici­er de ce projet.