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Stephanie Libutti ATJ Sénégal

Mes attentes concernant cette expérience ATJ sont pleinement satisfaites, dans le sens où j’apprends énormément tous les jours, dès que je mets un pied hors de chez moi.

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Mon expérience d’assistante tech­nique junior (ATJ) au Sénégal, le pays de la Téranga, a com­mencé en octo­bre 2022. J’avais cepen­dant déjà pris con­nais­sance du pro­gramme ATJ à l’âge de 19 ans, lorsqu’un mem­bre de ma famille avait vu l’annonce dans le jour­nal et me l’avait envoyée. Depuis ce jour (et en fait depuis tou­jours), j’avais en tête de tra­vailler sur le ter­rain. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai changé de pays tous les trois à qua­tre ans, mal­gré les quelques difficultés du début, j’ai tou­jours beau­coup aimé arriv­er dans un endroit où tout est nou­veau, où l’on se sent com­plète­ment dépaysés. C’est dans ces moments que j’ai l’impression de don­ner le meilleur de moi-même et d’apprendre le plus. Lorsque j’ai vu l’annonce de postes ATJ pour la pre­mière fois, j’étais encore trop jeune et au milieu de mes études, mais je savais que le recrute­ment avait lieu chaque année et que j’allais avoir l’opportunité de pos­tuler le moment venu. 

Une fois au Séné­gal, j’ai été par­ti­c­ulière­ment touchée par l’accueil chaleureux des Séné­galais, une car­ac­téris­tique dont tous pour­raient appren­dre à s’inspirer et quelque chose que je n’oublierai pas. Que ce soit chez eux ou au tra­vail il n’y a pas de lim­ites à la générosité des Séné­galais en par­ti­c­uli­er lorsqu’il s’agit de partager un repas ou d’échanger autour d’un verre de thé (‘ataya’). Avec un sourire et beau­coup de respect tout est pos­si­ble. Depuis mon arrivée, j’ai décou­vert dif­férentes spé­ci­ficités cul­turelles. Par exem­ple, j’ai rapi­de­ment com­pris que les réu­nions de tra­vail se déroulent de manière totale­ment dif­férente de ce à quoi j’étais habituée. On m’avait prévenu que les réu­nions pou­vaient débuter avec un cer­tain retard, mais il faut le vivre pour réelle­ment le saisir, car les horaires fixés sont sou­vent indi­cat­ifs. Ain­si, j’ai appris qu’il est tou­jours judi­cieux de laiss­er de la place à l’inattendu et à l’improvisation. Une autre expéri­ence mar­quante est liée au fait d’être gauchère. Ayant vécu dans plusieurs pays à majorité musul­mane par le passé et étant con­sciente de la sym­bol­ique asso­ciée à la main droite et à la main gauche, j’ai réal­isé que cette dis­tinc­tion est encore plus pronon­cée au Séné­gal. Lors des repas en groupe, l’utilisation de ma main gauche peut sus­citer quelques com­men­taires. En mis­sion, je me retrou­ve fréquem­ment comme la seule femme, étrangère, ne par­lant pas la langue locale. Cela me place régulière­ment en dehors de ma zone de con­fort, ce qui, au final, cor­re­spond à ce que j’aime et recherche.

Mes attentes con­cer­nant cette expérience ATJ sont pleine­ment sat­is­faites, dans le sens où j’apprends énor­mé­ment tous les jours, dès que je mets un pied hors de chez moi. Je tra­vaille sur le pro­gramme santé et pro­tec­tion sociale, j’ai donc un bureau au sein des locaux de LuxDev Séné­gal ain­si qu’un bureau au sein du Min­istère de la San­té et de l’Action sociale. Les échanges avec les parte­naires locaux pour la mise en oeu­vre et le suivi des activ­ités du pro­grammes sont donc con­stants. Cer­taines de mes tâch­es sont, par exem­ple, le suivi de la pro­gram­ma­tion du pro­gramme, la con­cep­tion et la facil­i­ta­tion d’ateliers de ren­force­ment des capac­ités, le suivi de con­ven­tions, l’élaboration de diag­nos­tics, la cap­i­tal­i­sa­tion ou encore l’appui à la for­mu­la­tion du nou­veau pro­gramme indi­catif de coopéra­tion entre le Lux­em­bourg et le Séné­gal. Pour men­er à bien cer­taines de ces tâch­es, je fais très régulièrement des mis­sions et j’ai eu la chance de découvrir en peu de temps toutes les régions du Sénégal. 

La sit­u­a­tion d’instabilité poli­tique actuelle me mar­que par­ti­c­ulière­ment, et je suis chaque jour inspirée par l’engagement du peu­ple séné­galais en faveur d’un sys­tème poli­tique juste et du main­tien du Séné­gal en tant que phare de la démoc­ra­tie dans la région. 

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Aude Labbé-Videau JPO ONUSIDA/Rwanda

J’accompagne le bureau dans l’organisation d’évènements de haut niveau, notamment lors de la conférence « Women Deliver », une des plus importantes conférences au monde autour de l’égalité des genres.

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Mon intérêt pour la diplo­matie et le développe­ment s’est man­i­festé très tôt et j’ai su dès mes études que je voulais m’orienter vers cette car­rière. C’est pourquoi après ma classe pré­para­toire, je me suis dirigée vers un mas­ter en man­age­ment inter­cul­turel à l’ISIT que j’ai com­plété par un sec­ond mas­ter en rela­tions inter­na­tionales et action human­i­taire de l’ESCD 3A à Paris. 

Durant mes études, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage dans le ser­vice cul­turel de l’Ambassade de France au Lux­em­bourg, après lequel je suis par­tie pour un stage de 6 mois au sein du Bureau du Représen­tant Spé­cial du Secré­taire Gen­er­al pour les Enfants et les Con­flits Armés aux Nations Unies à New York. Forte de cette pre­mière expéri­ence dans le monde de la diplo­matie et du développe­ment, j’ai con­tin­ué au sein des Nations unies en tra­vail­lant en tant que sta­giaire puis con­sul­tante dans la sec­tion des Sci­ences Naturelles au siège de l’UNESCO à Paris.

Avant de com­mencer mon expéri­ence de Junior Pro­fes­sion­al Offi­cer (JPO) pour l’ONUSIDA au Rwan­da, j’avais déjà pu tra­vailler pour LuxDev, agence opéra­tionnelle de la coopéra­tion bilatérale lux­em­bour­geoise, en tant qu’assistante tech­nique junior (ATJ) sur le pro­gramme Emploi et Employ­a­bil­ité au Cabo Verde. Cette expéri­ence enrichissante a été l’occasion pour moi de me famil­iaris­er avec le tra­vail de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise et notam­ment le pro­gramme de JPO.

Dans le cadre de mon tra­vail pour l’ONUSIDA au Rwan­da, j’apporte mon sou­tien au bureau local dans leurs tâch­es de ges­tion des con­nais­sances et de com­mu­ni­ca­tion. Je con­tribue notam­ment à faire con­naitre ce pro­gramme con­joint des Nations unies dans le pays en faisant ray­on­ner les activ­ités du bureau avec les parte­naires insti­tu­tion­nels, les parte­naires de la société civile ain­si que tous ceux qui font avancer la lutte con­tre le VIH dans le pays en com­mu­ni­quant notam­ment sur les dif­férents proces­sus clef qui ont per­mis au Rwan­da d’atteindre les objec­tifs 959595 d’ONUSIDA (95 % des per­son­nes vivant avec le VIH con­nais­sent leur état sérologique, 95 % de ces per­son­nes suiv­ent un traite­ment antirétro­vi­ral vital et 95 % des per­son­nes sous traite­ment ont une charge virale indétectable.)

J’accompagne le bureau dans l’organisation d’évènements de haut niveau, notam­ment lors de la con­férence « Women Deliv­er », une des plus impor­tantes con­férences au monde autour de l’égalité des gen­res. Dans le cadre de cette con­férence, nous avons eu le priv­ilège d’organiser une vis­ite d’une clin­ique dis­pen­sant des soins et traite­ments à des patients atteints du VIH pour le groupe des « Elders », groupe de lead­ers créé par Nel­son Man­dela et com­posé d’anciens prési­dents et min­istres tels que Mary Robin­son, Graça Machel ou Ellen John­son Sir­leaf qui ont notam­ment assisté à cette visite. 

J’ai en charge l’organisation de cam­pagnes de sen­si­bil­i­sa­tion autour de dates clef pour le man­dat d’ONUSIDA telles que le 1er décem­bre, Journée mon­di­ale de la lutte con­tre le SIDA, le 1er mars, Journée de la zéro dis­crim­i­na­tion ou le 17 mai, Journée mon­di­ale con­tre l’homophobie, la trans­pho­bie et la bipho­bie. Ces journées con­stituent des oppor­tu­nités cru­ciales pour véhiculer les mes­sages d’ONUSIDA de préven­tion, de lutte con­tre le stig­ma qui touche les pop­u­la­tions les plus vul­nérables et affec­tées par le VIH. 

Par la créa­tion de con­tenu infor­matif et sa dif­fu­sion sur les dif­férents réseaux soci­aux et médias, j’apporte ma pierre à l’édifice de la lutte glob­ale con­tre cette pandémie qui con­tin­u­ait d’affecter 39 mil­lions de per­son­nes en 2022. Et chaque avancée non seule­ment en matière de traite­ment (notam­ment les traite­ments injecta­bles à longue durée d’action) mais égale­ment en préven­tion et pro­tec­tion des droits des plus vul­nérables (les enfants et jeunes filles, les tra­vailleurs du sexe, les per­son­nes en milieu car­céral, les usagers de drogues injecta­bles) est pour moi une vic­toire col­lec­tive et une étape de plus sur le chemin de l’éradication du VIH comme men­ace à la san­té publique d’ici 2030.

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