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Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HDCH)

En 2022, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a con­tin­ué de soutenir le Bureau région­al (BR) du Haut-Com­mis­sari­at des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) pour l’Afrique de l’Est. Le BR-HCDH est notam­ment act­if dans le domaine des droits humains à Dji­bouti, en Éthiopie et en Tan­zanie, trois pays où des activ­ités ont pu être réal­isées grâce à un finance­ment luxembourgeois.

Les con­tri­bu­tions lux­em­bour­geois­es ont per­mis au BR-HCDH de répon­dre aux deman­des d’assistance tech­nique de l’Éthiopie et Dji­bouti dans le domaine des droits humains et de la gou­ver­nance inclu­sive. Cet appui a égale­ment traduit de manière con­crète les engage­ments lux­em­bour­geois au niveau du Con­seil des droits de l’homme à Genève.

Début novem­bre 2022, des représen­tants du Front de libéra­tion du peu­ple du Tigré (TPLF) ain­si que du gou­verne­ment cen­tral éthiopi­en avaient décrété un cessez-le-feu per­ma­nent. Dans le con­texte post-con­flit, le BR-HCDH a été formelle­ment invité par les autorités éthiopi­ennes à apporter un sou­tien tech­nique au proces­sus de jus­tice tran­si­tion­nelle et de déploy­er des obser­va­teurs dans le nord du pays pour prévenir la résur­gence de vio­la­tions des droits humains. De même, les autorités dji­bou­ti­ennes ont demandé au BR-HCDH d’apporter un appui tech­nique en amont du prochain Exa­m­en péri­odique uni­versel (EPU) du pays. 

Au Myan­mar, le HCDH a con­tin­ué de sur­veiller la sit­u­a­tion des droits humains. En 2022, de nom­breuses per­son­nes ont con­tin­ué à fuir le pays pour échap­per à la vio­lence mil­i­taire, éviter d’être arrêtées et chercher d’autres oppor­tu­nités per­son­nelles et pro­fes­sion­nelles. D’après le HCDH, 1,2 mil­lions de per­son­nes sup­plé­men­taires ont été déplacées à l’intérieur du pays et plus de 70000 ont quit­té le pays, rejoignant plus d’un mil­lion d’autres, y com­pris la majeure par­tie de la pop­u­la­tion musul­mane rohingya du pays.

Un an après le coup d’État, le HCDH a con­tin­ué d’orienter et de soutenir les défenseurs des droits humains, les prestataires d’aide juridique, les jour­nal­istes et les autres vic­times d’abus et de vio­la­tions des droits humains, y com­pris en matière de réin­stal­la­tion et de sub­ven­tions d’urgence.

En 2022, le Fonds pour la Coopéra­tion tech­nique du HCDH (VFTC) a soutenu le tra­vail de coopéra­tion tech­nique pour les bureaux de pays au Burk­i­na Faso, au Tchad, en Mau­ri­tanie, au Mex­ique et en Palestine. 

Afin d’appuyer ses activ­ités de sur­veil­lance et d’établissement de rap­ports sur les droits humains, le HCDH a notam­ment final­isé une car­togra­phie com­plète des par­ties au con­flit au Burk­i­na Faso pour faciliter l’identification des respon­s­ables de vio­la­tions et d’atteintes aux droits humains tout en facil­i­tant l’engagement du Bureau auprès des acteurs nationaux, en par­ti­c­uli­er les forces de sécurité.

Suite au coup d’État en sep­tem­bre 2022, le HCDH a établi un cadre de coopéra­tion avec le Min­istère de la jus­tice et des droits de l’homme pour sur­veiller, sig­naler et suiv­re les allé­ga­tions de vio­la­tions des droits humains par les forces de sécu­rité et leurs aux­il­i­aires civils.