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La pro­mo­tion et la défense des droits humains est une pri­or­ité du Gou­verne­ment lux­em­bour­geois à tra­vers les dif­férents vecteurs de son action extérieure. A tra­vers cette pri­or­ité trans­ver­sale, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise vise pri­or­i­taire­ment à ren­forcer le respect, la pro­tec­tion et la réal­i­sa­tion des droits humains afin de créer un envi­ron­nement qui offre des chances égales, de façon à ce que chaque indi­vidu puisse libre­ment déter­min­er le cours de son exis­tence. Il s’agit donc de la mise en œuvre du principe con­sis­tant à « né laiss­er per­son­ne pour compte » (leav­ing no one behind), inscrit dans l’Agenda 2030 et le Pro­gramme d’action d’Addis-Abeba pour le finance­ment du développe­ment, qui sont au cœur de la stratégie générale de la coopéra­tion au développe­ment du Luxembourg.

Dans ses pays parte­naires, les actions de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise s’insèrent donc dans cette approche basée sur les droits humains dans le sens où une amélio­ra­tion de la gou­ver­nance vise à ren­forcer les insti­tu­tions de l’Etat dans l’accomplissement de leur rôle de déten­teurs d’obligations. Des cadres juridiques et admin­is­trat­ifs et insti­tu­tions appro­priées sont néces­saires pour répon­dre aux besoins et droits des pop­u­la­tions. Il s’agit égale­ment d’épauler les ayants-droits qui seront plus à même de réclamer et d’exercer leurs droits fon­da­men­taux: droits civils, cul­turels, économiques, poli­tiques et sociaux.

Avec ses pays parte­naires, le Lux­em­bourg main­tient un dia­logue poli­tique réguli­er au niveau min­istériel. Les Pro­grammes indi­cat­ifs de coopéra­tion inclu­ent le domaine des droits humains et ils font l’objet d’un bilan annuel dans le cadre des Com­mis­sions de parte­nar­i­at qui se dérouleront alter­na­tive­ment au Lux­em­bourg et dans le pays parte­naire respectif.

A tra­vers sa nou­velle stratégie human­i­taire, le Lux­em­bourg reste engagé à la pro­mo­tion du respect du droit inter­na­tion­al human­i­taire (DIH), et à l’assurance du respect des droits humains, ain­si qu’au sou­tien des efforts visant à con­stru­ire une paix durable, notam­ment par le biais d’activités de jus­tice transitionnelle.

Le 15 novem­bre 2022, Franz Fay­ot a livré son analyse des enjeux de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise à la Cham­bre des députés. Lors de son dis­cours, le min­istre a rap­pelé l’importance que la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise accorde au respect des droits humains dans toutes ses inter­ven­tions. Afin de ren­forcer son engage­ment et son impact dans ce domaine, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise prévoit d’augmenter à l’avenir le bud­get alloué aux pro­jets qui promeu­vent spé­ci­fique­ment la pro­tec­tion des droits humains dans ses dimen­sions politi­co-civils. En effet, les droits humains sont uni­versels, indis­so­cia­bles, inter­dépen­dants et indi­vis­i­bles. Afin que les pop­u­la­tions puis­sent jouir pleine­ment leurs dig­nités humaines, la garantie des lib­ertés fon­da­men­tales est impéra­tive, tels que la lib­erté d’expression, la pro­tec­tion de la vie privée, le droit à l’égalité de traite­ment ou encore à l’assistance judi­ci­aire, pour en citer que quelques-unes, assurées dans les Etats de droit et les démoc­ra­ties. Dans les pays où la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise est active, les sou­tiens con­tin­ueront notam­ment en faveur des « Défenseurs des droits humains  ».