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Ain­si, en date du 15 novem­bre 2023, l’Union européenne (UE) et ses États mem­bres ont signé le nou­v­el accord de parte­nar­i­at avec les mem­bres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Paci­fique (OEACP), qui con­stituera désor­mais le cadre juridique général de leurs rela­tions au cours des vingt prochaines années. Suc­cé­dant à l’accord de Coto­nou, l’accord inti­t­ulé « Accord de Samoa » vise à ren­forcer la capac­ité de l’UE et des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Paci­fique à relever ensem­ble les défis mon­di­aux en étab­lis­sant des principes com­muns cou­vrant six domaines pri­or­i­taires, notam­ment i) la démoc­ra­tie et les droits humains ; ii) la crois­sance et le développe­ment économiques durables ; iii) le change­ment cli­ma­tique ; iv) le développe­ment humain et social ; v) la paix et la sécu­rité ; et vi) les migra­tions et la mobilité. 

Le Con­seil a con­tin­ué à faire le suivi du nou­v­el « Instru­ment de voisi­nage, de coopéra­tion au développe­ment et de coopéra­tion inter­na­tionale — L’Europe dans le monde » (NDI­CI), doté d’une enveloppe glob­ale de 79,5 mil­liards d’euros pour les années 2021 – 2027. Le Lux­em­bourg a défendu le main­tien d’une part impor­tante du bud­get extérieur en faveur de l’aide publique au développe­ment (APD) et notam­ment en faveur des pays les moins avancés. 

En dehors des pays en voie de développe­ment, l’UE a con­tin­ué de se mon­tr­er sol­idaire avec l’Ukraine. La Com­mis­sion européenne a alloué 785 mil­lions d’euros au finance­ment de pro­grammes d’aide human­i­taire à l’Ukraine. En out­re, 98000 tonnes d’aide en nature, d’une valeur estimée à plus de 796 mil­lions d’euros, ont été fournies à l’Ukraine par les États mem­bres et les parte­naires de l’UE à tra­vers le mécan­isme de pro­tec­tion civile de l’UE. Sur le plan de la recon­struc­tion, la Com­mis­sion a pro­posé en juin 2023 de met­tre en place une « Facil­ité pour l’Ukraine », dotée de 50 mil­liards d’euros sur une péri­ode de qua­tre ans (20242027), afin de soutenir les efforts déployés par l’Ukraine pour main­tenir sa sta­bil­ité macro­fi­nan­cière, pro­mou­voir son redresse­ment et se moderniser. 

Pri­or­ité de la Prési­dence sué­doise, le Con­seil de l’UE a adop­té des con­clu­sions sur la cor­rup­tion en tant qu’obstacle au développe­ment. La Prési­dence espag­nole du Con­seil de l’UE de juil­let à décem­bre 2023 s’est focal­isée sur une juste tran­si­tion sociale, écologique, et numérique, saluée par le Lux­em­bourg, qui a souligné à cet égard l’importance de l’APD. En out­re, le Con­seil a réus­si à adopter des con­clu­sions por­tant sur l’approche « Equipe Europe », où le Lux­em­bourg s’est engagé pour une appli­ca­tion flex­i­ble et volon­taire. Le Con­seil a égale­ment adop­té des con­clu­sions sur le rap­port spé­cial de la Cour des comptes européennes sur l’initiative Spot­light, visant à met­tre un terme à la vio­lence à l’égard des femmes et des filles, tout comme des con­clu­sions sur le rap­port spé­cial de de la Cour des comptes européennes sur la pro­gram­ma­tion de l’instrument de voisi­nage, de coopéra­tion au développe­ment et de coopéra­tion inter­na­tionale – Europe dans le monde. 

La mise en œuvre de la nou­velle stratégie d’investissement Glob­al Gate­way a égale­ment avancé, notam­ment avec la pub­li­ca­tion de la pre­mière liste de pro­jets phares pour 2023 dans cinq domaines pri­or­i­taires, à savoir le trans­port, la numéri­sa­tion, le cli­mat et l’énergie, la san­té et l’éducation et la recherche. Le Lux­em­bourg s’est engagé tout au long de l’année afin de ren­forcer l’aspect du développe­ment humain dans cette nou­velle stratégie d’investissement. En effet, la stratégie Glob­al Gate­way cherche à aller au-delà de la coopéra­tion au développe­ment clas­sique en essayant d’aligner les intérêts stratégiques européens avec les intérêts de ses parte­naires. Ain­si, cette stratégie d’investissement extérieur cherche active­ment à inclure davan­tage le secteur privé, avec le but d’élargir les bases de finance­ment de son action extérieure. A cet effet, la Com­mis­sion européenne a créé le Glob­al Gate­way Busi­ness Advi­so­ry Board en 2023, com­posé de représen­tants du secteur privé européen chargé avec la con­sul­ta­tion stratégique de la Com­mis­sion dans la mise en œuvre du Glob­al Gate­way.

En octo­bre 2023, la Com­mis­sion a organ­isé le pre­mier Glob­al Gate­way Forum au niveau chefs d’États et de gou­verne­ments, qui a été un plein suc­cès et a mon­tré l’intérêt des pays parte­naires pour des parte­nar­i­ats avec l’UE dans les domaines sus­men­tion­nés. Le Lux­em­bourg a été représen­té par Xavier Bet­tel, qui a souligné dans son inter­ven­tion l’importance des parte­nar­i­ats et l’accès équita­bles aux avan­tages qu’offre la numéri­sa­tion. Le Lux­em­bourg con­tribue active­ment à la mise en œuvre du Glob­al Gate­way par sa par­tic­i­pa­tion à dif­férentes Ini­tia­tives Equipe Europe (TEI), notam­ment dans les domaines de l’éducation et de la recherche, tout en respec­tant le principe de l’aide non-liée et en veil­lant à ce que la coopéra­tion au développe­ment con­tin­ue à se diriger vers les pop­u­la­tions les plus dému­nies, notam­ment dans les pays les moins avancés. 

Dans le cadre du Som­met Union européenne – Com­mu­nauté des États lati­no-améri­cains et des Caraïbes (CELAC), qui s’est tenu du 17 au 18 juil­let à Brux­elles, les dirigeants des deux com­mu­nautés ont adop­té un agen­da d’investissement sous le Glob­al Gate­way, iden­ti­fi­ant les oppor­tu­nités d’investissements verts et dig­i­tales équita­bles en Amérique latine et dans les Caraïbes.