Digital4Development (D4D)

En 2018, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise s’est engagée à mobilis­er d’avantage les parte­nar­i­ats, approches et instru­ments inno­vants dans les domaines où le Lux­em­bourg dis­pose d’un avan­tage com­para­tif spé­ci­fique, notam­ment en tant que cen­tre financier inter­na­tion­al de pre­mier plan, ain­si que dans le secteur des don­nées et des tech­nolo­gies de l’information et de la com­mu­ni­ca­tion (TIC).

Con­scient du poten­tiel offert par le recours aux solu­tions numériques tels que les sys­tèmes de com­mu­ni­ca­tion, l’intelligence arti­fi­cielle ou encore les tech­nolo­gies quan­tiques, et désireux de cap­i­talis­er sur l’expertise générée autour de la trans­for­ma­tion numérique de l’économie lux­em­bour­geoise, dont avant tout dans le domaine de la recher­ché et du secteur privé, le min­istère a décidé de créer, en novem­bre 2019, un groupe de tra­vail inter­min­istériel dédié spé­ci­fique­ment au D4D. L’objectif de ces échanges con­sis­tera à pro­pos­er des solu­tions « made in Lux­em­bourg » en réponse aux besoins recen­sés par nos parte­naires dans le domaine de la digitalisation. 

Au cours de l’année 2019, le Lux­em­bourg a par ailleurs con­tribué, ensem­ble avec d’autres parte­naires de développe­ment, à la mise en place d’un D4D Hub sur le plan européen. Ce Hub aura pour voca­tion d’accompagner les ambi­tions de trans­for­ma­tion dig­i­tale dans nos pays parte­naires en Afrique en mis­ant sur l’expertise, les réseaux et le savoir-faire numériques européens. 

Si les promess­es de cette con­ver­gence numérique en ter­mes d’efficience et d’impact sont nom­breuses, les risques et défis à relever né doivent pas être sous-estimés: cyber­crim­i­nal­ité, frac­ture numérique, atteintes à la vie privée et risques liés à la con­fi­den­tial­ité des don­nées. Il y a dès lors lieu de pro­mou­voir des solu­tions numériques à l’image des valeurs lux­em­bour­geois­es et européennes: ouvertes, fiables et inclu­sives. Toute­fois, leur mise en œuvre con­crète n’est pas à l’abri de dif­fi­cultés, voire même d’échecs : sys­tèmes fer­més ou élaborés en silos, con­cep­tu­al­i­sa­tion rigide ou peu adap­tées aux besoins réels etc. Afin de pou­voir cap­i­talis­er sur les plus impor­tantes leçons appris­es par la com­mu­nauté inter­na­tionale de prati­ciens, le Lux­em­bourg a adhéré, en décem­bre 2019, aux « 9 Principes pour le développe­ment numérique » — une série d’orientations pra­tiques adop­tée, aujourd’hui, par plus de 200 organ­i­sa­tions internationales.

Con­crète­ment, et en parte­nar­i­at étroit avec les insti­tu­tions inter­na­tionales et les acteurs issus de la société civile, du secteur privé ou encore du monde académique et de la recher­ché lux­em­bour­geois, le min­istère met actuelle­ment en œuvre plus de 40 pro­jets avec des com­posantes numériques spé­ci­fiques, et ceci avec un focus pri­or­i­taire sur l’Afrique. À ce porte­feuille d’investissement courant de plus 70 mil­lions euros s’ajoute chaque année une con­tri­bu­tion de 4 mil­lions d’euros au pro­jet phare de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise, emer​gency​.lu. Ces ini­tia­tives cou­vrent des domaines d’intervention aus­si divers que la mod­erni­sa­tion de l’administration publique, la finance inclu­sive et la pro­tec­tion des con­som­ma­teurs, les infra­struc­tures et la télé­com­mu­ni­ca­tion, la cyber sécu­rité, la télémédecine, le développe­ment d’entreprises ou encore la fintech.