Mali

• Une agriculture productive et un secteur privé dynamique pour lutter contre la pauvreté en zone rurale et pour développer l’emploi des jeunes et des femmes; et
• La formation professionnelle et l’insertion socio-économique des jeunes et des femmes.

La prolongation du PIC III a entrainé des augmentations budgétaires de la part du Luxembourg à hauteur de 15 millions d’euros, qui ont été complétées par un engagement de l’Etat malien à finaliser les travaux d’aménagement hydroagricoles de 510 ha dans la plaine de San Ouest (région de Ségou). Les investissements de longue date de la Coopération luxembourgeoise dans cette plaine devraient, à terme, permettre d’augmenter la disponibilité de terres agricoles de plus de 1.900 exploitants et la sécurité alimentaire et nutritionnelle de près de 9.500 bénéficiaires.

Dans la région de Gao dans le nord du Mali, la Coopération luxembourgeoise a accompagné les producteurs maraîchers de Tacharane dans la réalisation d’un mini forage équipé en pompe solaire, d’un réseau de canalisation et d’un magasin de stockage et de vente. Ayant bénéficié par la suite de formations professionnalisantes, l’association des producteurs a pu largement améliorer ses rendements et accueille aujourd’hui des jeunes maraîchers en apprentissage.

Grâce à l’appui financier du Luxembourg, ONU Femmes a pu lancer en avril 2019 une plateforme simple et adaptée pour renforcer la commercialisation des produits agricoles des femmes rurales.

De plus, le Luxembourg a assuré le rôle de coordinateur des partenaires techniques et financiers dans le secteur de la formation professionnelle au Mali. Dans ce contexte, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, Me Jean-Claude Sidibé, s’est rendu à Luxembourg, les 10 et 11 octobre, pour mieux connaître le système luxembourgeois de formation professionnelle et de formation en entrepreneuriat pour les jeunes. Il a visité l’Agence de Transfert de Technologie Financière / House of Training, l’Institut de formation sectoriel du bâtiment à Bettembourg, le Lycée Technique du Centre ainsi que le TalentHub au sein du Lycée Technique des Arts et Métiers. La mise en place de partenariats public-privé figurait également au centre des échanges lors de cette visite.

Afin d’améliorer l’employabilité des jeunes et de leurs revenus et de favoriser la création et la gestion de micro- et petites entreprises en zones rurales, le Bureau international du Travail (BIT), à travers un financement de la Coopération luxembourgeoise, a renforcé en 2019 les capacités en entrepreneuriat de 45 cadres des agences nationales de promotion de l’emploi. 203 micro-entrepreneurs ont par ailleurs renforcé leurs capacités en entrepreneuriat et 1.281 jeunes micro-entrepreneurs ont été appuyés par le Réseau GERME («Gérez Mieux Votre Entreprise»).

Enfin, il est à noter que huit ONG luxembourgeoises (Croix-Rouge luxembourgeoise, ECPAT, Fondation Raoul Follereau, Handicap International, SOS Villages d’Enfants, Fondation Partage, SOS Faim et Caritas) ont mené des projets en 2019 au Mali dans les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation et de la formation professionnelle, du développement rural et agricole, de l’aide d’urgence ainsi que de l’élimination de la violence à l’égard des femmes.