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Depuis plus de vingt-cinq ans, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise sou­tient active­ment le développe­ment de la micro­fi­nance et de la finance inclu­sive en vue de réduire la pau­vreté dans le monde, en util­isant l’expertise et le poten­tiel de la place finan­cière du Lux­em­bourg pour pro­mou­voir le développe­ment économique, une crois­sance inclu­sive, ain­si que l’inclusion socio-économique des femmes et des jeunes.

L’événement phare de l’année 2019 était la Semaine africaine de la micro­fi­nance (SAM), organ­isée à Oua­gadougou, au Burk­i­na Faso. Mal­gré un con­texte sécu­ri­taire dif­fi­cile, plus de 900 par­tic­i­pants étaient présents lors de l’ouverture, qui a vu la par­tic­i­pa­tion de la min­istre Lenert, ain­si que du Pre­mier Min­istre burk­in­abè, M. Christophe Joseph Marie Dabiré. Le thème de cette troisième édi­tion était: « En quête d’impact: la finance inclu­sive au ser­vice des Objec­tifs de Développe­ment Durable ».

Par ailleurs l’ONGADA, l’organisateur de cette con­férence et le prin­ci­pal parte­naire de la Coopéra­tion en finance inclu­sive, a célébré ses 25 ans d’existence en 2019. Avec l’appui du MAEE, elle a éten­du ses activ­ités au Niger et en Tunisie. Ella a encore agran­di l’étendue de la recher­ché de la Chaire ADA de l’Université du Lux­em­bourg, dont les études ont trou­vé un écho impor­tant par­mi les régu­la­teurs de la finance inclu­sive, notam­ment au sein du réseau Alliance for Finan­cial Inclu­sion (AFI), avec qui des con­tacts étroits ont été noués et les échanges avec les acteurs lux­em­bour­geois se sont multipliés.

Un autre événe­ment impor­tant était la céré­monie du Prix européen de la micro­fi­nance, organ­isée en marge de la Semaine européenne de la micro­fi­nance. Il s’agit d’un ren­dez-vous réguli­er et de haut niveau, qui s’est tenu au siège de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) en présence de la min­istre Paulette Lenert, du Prési­dent de la BEI Wern­er Hoy­er, et d’environ 350 experts du secteur. En 2019, le prix a per­mis de recon­naître les meilleures inno­va­tions per­me­t­tant de ren­forcer la résilience des pop­u­la­tions au change­ment cli­ma­tique. Le prix a été rem­porté par APA Insur­ance, une com­pag­nie d’assurance kenyane pro­posant une assur­ance indi­cielle aux petits exploitants et agricul­teurs de subsistance.

En parte­nar­i­at avec le Min­istère des Finances, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a lancé le Finan­cial Inclu­sion Fund (FIF) avec la BEI. Ce fonds mul­ti-bailleurs per­me­t­tra d’appuyer les insti­tu­tions de micro­fi­nance (IMF) africaines à ajuster leurs ser­vices aux besoins de leurs clients, notam­ment des jeunes entre­pre­neurs, et à mobilis­er les ressources néces­saires au refi­nance­ment du secteur. Dans le cadre de sa col­lab­o­ra­tion avec la BEI, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise a égale­ment financé l’appui tech­nique à cinq IMF au Sahel, leur per­me­t­tant ain­si d’améliorer la ges­tion des per­for­mances sociales, ain­si que d’accélérer le proces­sus de digitalisation.

Le Lux­em­bourg Micro­fi­nance and Devel­op­ment Fund (LMDF) est un fonds d’investissement pub­lic-privé en micro­fi­nance, dont l’activité con­siste à appuy­er de manière ciblée des insti­tu­tions de micro­fi­nance de petite et de moyenne taille. A tra­vers ses investisse­ments en Asie, en Afrique et en Amérique latine, ce fonds, qui a atteint une taille de 34 mil­lions d’euros en 2019, a su financer plus de 55.000 micro-entre­pre­neurs, et créer des résul­tats mesurables en ter­mes d’inclusion financière.

Ensem­ble avec le min­istère des Finances et le min­istère de l’Environnement, du Cli­mat et du Développe­ment Durable, la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise con­tin­ue à soutenir l’investissement dans des pro­jets durables. A tra­vers une assis­tance tech­nique au Forestry and Cli­mate Change Fund (FCCF), la Coopéra­tion promeut l’investissement dans des pro­jets de sylvi­cul­ture dans des forêts trop­i­cales en Amérique cen­trale, avec l’objectif de rétablir des zones forestières sec­ondaires ou dégradées et de les ren­dre économique­ment, écologique­ment et sociale­ment viables.

Pour trans­former et mod­erniser les exploita­tions agri­coles famil­iales au Burk­i­na Faso et au Mali, et faciliter leur accès aux finance­ments, SOS Faim met en œuvre le pro­jet Agri+ sous man­dat de la Coopéra­tion lux­em­bour­geoise pour la péri­ode 2016 – 2022.